lundi 19 octobre 2009

La modestie est une vertu

La semaine dernière, on a reçu le bulletin maison. Qu'est-ce que ça mange en hiver, un bulletin maison? Eh bien, il s'agit d'une première communication entre l'école et les parents qui sert à nous dresser un portrait rapide et, ma foi, un peu flou, du rendement de nos enfants de la rentrée jusqu'à la mi-octobre.

Exit les lettres, les notes et les pourcentages. 4 colonnes simples, agrémentées de crochets. La lecture, l'écriture, les maths, l'intégration au groupe et l'intégration à l'école sont évalués.

Avec cette simple (simplissime) feuille vient le cartable de travaux faits en classe. Ah. Quelque chose de concret. Enfin.

Aucune surprise dans le cartable de Fillette.

Mais dans celui de son frère, quelque chose attire mon attention. Sur la première page, il y a une courte biographie. Nom, date de naissance, s'il a des frères ou des soeurs, nom de ses parents, etc. Dans le bas de la page, c'est écrit : Je me trouve bon quand :

Petit Monsieur a écrit : Quand je fais du plongeon et quand je joue au tennis.

Jusqu'ici, tout baigne.

Ensuite, dans la dernière section de sa feuille, c'est écrit : Je pense que je devrais faire des efforts pour m'améliorer en :

Et Petit Monsieur a écrit : Rien.

Il n'a pas rien écrit. Il n'a pas laissé la section vide. Non. Il a écrit le mot RIEN.

...

Il y en a au moins un qui ne souffre pas d'un manque d'estime de soi.

samedi 10 octobre 2009

Partie remise

C'est notre anniversaire le 12 octobre. Et je serai seule. L'Homme vient de partir pour 2 semaines, à Londres, à Bruxelles et à Paris.

En temps normal, j'aurais trouvé ça pas mal plate de passer cette journée seule avec les enfants, d'autant plus que ça tombe un congé férié cette année.

Mais non. Parce que bientôt, je serai récompensée.

4 jours en amoureux à Paris.

Oui, oui, à Paris.

N'est-ce pas que c'est cliché? Eh oui. Pis après? Le temps qu'on passe à deux est tellement rare, il faut qu'on s'exile pour que ça se fasse. On prend ce qui passe. L'Homme sera déjà là, j'irai le rejoindre au début novembre. Et cette fois, c'est vrai. Mon billet est réservé.


En plus, il est censé devoir y aller plusieurs fois par année à cause de son nouveau dossier. Je serai donc probablement obligée de l'accompagner des fois, juste pour voir si la Tour Eiffel n'aurait pas bougé. Quelle vie de sacrifices.

Je n'ai jamais eu aussi hâte que novembre se pointe.

Les enfants sont déçus. D'autant plus qu'ils étaient censés avoir tout vu ça en juillet dernier. Ça aussi, ce sera partie remise.