lundi 22 février 2010

Paris, prise 2

Il existe à Paris une pizzeria sans prétention près de la Tour Eiffel où la pizza est délicieuse. Nous y avions abouti par hasard en novembre dernier.

L'Homme, de nouveau à Paris cette semaine pour affaires, décide d'y retourner pour un gueuleton en soirée. Arrivé sur les lieux, il constate que les Jeux Olympiques sont diffusés sur une grosse télévision dans le fond du resto. Il demande donc d'être assis à une table près de la télévision pour pouvoir manger tranquillement en surveillant la performance de nos athlètes en patinage de vitesse.

Le serveur (fallait-il s'en étonner) le dirige vers une table près de l'entrée, à l'opposé de l'endroit où il avait expressément demandé de s'asseoir.

L'Homme, poliment : Pardon, j'aimerais mieux une table d'où je pourrais regarder les Olympiques svp.
Le serveur, exaspéré : Vous n'avez qu'à tourner la tête de gauche à droite et vous verrez tout!
L'Homme, tentant de garder son calme : Je préférerais la table du fond si ça ne vous dérange pas.
Le serveur, lui lançant un regard noir : Si vous insistez.


Ce matin, à l'hôtel, (même hôtel qu'en novembre) l'Homme demande au préposé à la réception (le même qu'en novembre) un plan parce qu'il voulait se rendre à l'ambassade à pied. Il a bien dit plan, car en novembre il avait dit carte et l'autre l'avait regardé, tout confus.

Eh bien le préposé, sans lever les yeux de son journal, tend le bras, pointe un présentoir et dit d'un ton sec : les plans sont là.

Pour le service courtois, on repassera!

Dernière anecdote. Dans une boulangerie, l'Homme étudiait le vaste choix de denrées disponibles.

Boulanger, s'impatientant : Vous voulez quelque chose?
(Lire plutôt : Je n'ai pas toute la journée!!)

L'Homme, étonné, croyant qu'il y avait la file d'attente du siècle derrière lui, se retourne et constate qu'il n'y a PERSONNE d'autre que lui dans la boulangerie.

L'Homme, qui n'en peut plus de se faire parler sur ce ton : Je vous dérange? Vous êtes pressé?? Y'a plein d'autres endroits où ils me laisseront choisir ma !@#*(?@#&*?@# de pâtisserie.

Et il tourne les talons et quitte la boulangerie d'un pas décidé. C'est assez, il a décidé de s'affirmer.

Je vais peut-être y retourner avec lui en juin. Croyez-moi, cette fois-ci, je serai prête.