Goering a manqué une semaine COMPLÈTE de travail. Pour que cette bourreau de travail et cette control freak s'absente ainsi, ça devait être grave. Nul besoin de mentionner que c'était pas mal relax au bureau pendant son absence.
Avant de vous relater la conversation que j'ai eue avec elle à son retour, permettez-moi de faire un petit retour sur ce personnage.
CE QUE L'ON SAIT SUR GOERING :
1- Elle travaille environ 18 heures par jour.
2- Pendant toute la journée, elle ne mange pas une bouchée, ne boit pas une gorgée, ne va jamais à la salle de bain.
3- Elle est une control freak.
4- Elle a une phobie des microbes (raison pour laquelle elle ne mange pas au bureau, elle n'a pas besoin d'utiliser la salle de bain publique).
5- Elle se roule dans le Purell.
6- Elle ne fait confiance à personne.
À son retour, elle passe devant mon bureau. Je la salue et m'informe de son état.
Elle me répond avec une voix qui se remet clairement d'un extinction :
Goering : Ça va mieux, mais je ne suis pas entièrement rétablie.
Maman pieuvre : Une grippe d'homme?
Goering, ne trouvant pas à rire : Je suis allée à a clinique, j'avais complètement perdu la voix, j'étais courbaturée, j'ai fait de la fièvre, etc. C'était un virus, je devais simplement attendre que ça passe.
Maman pieuvre : Tout le monde est malade au bureau, je prends mes précautions pour ne pas que ça soit mon tour!
Goering : Ce n'est pas parce que tu prends des mesures spéciales que tu n'attraperas pas de microbes!
(Et elle est bien placée pour le savoir...)
Maman pieuvre : C'est long un virus d'une semaine!
Goering : J'étais branchée sur le système du bureau en permanence, j'en ai profité pour m'avancer dans mes évaluations de rendement. J'ai travaillé toute la semaine.
Pa-thé-tique.
Maman pieuvre, d'un ton complice : Et c'est beaucoup plus agréable de faire les évaluations en pyjama qu'au bureau!
Goering, rougissant à toute vitesse : Je n'étais pas en pyjama, Maman Pieuvre, car je fais des grosses rénos à la maison et il y a TOUJOURS des gens chez moi.
Maman pieuvre : Ah, je connais ça, au bout d'un moment, on en peut plus.
Et c'est comme si je lui avais ouvert une porte, elle se met à déblatérer sur ses rénos, j'ai appris qu'elle avait engagé une chef de projet pour gérer tout ça (elle refait EN MÊME TEMPS sa cuisine et TROIS salles de bain).
Maman pieuvre : C'était peut-être ambitieux de faire tout ça en même temps...
Goering : Il n'y a pas une seule pièce dans la maison où ce n'est pas le bordel et où je peux me réfugier!
Maman pieuvre : Mais après, vous allez être installée pour 15 ans!!
Goering : Je n'en peux plus, je crois que c'est mes rénovations qui m'ont épuisée et rendue malade. J'ai mis des couvertures partout par terre pour protéger le plancher. Je dois les nettoyer aux 2 jours (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!). Quand les couvertures sont sales et pleines de poussière, ça m'énerve. Mais c'est toujours à recommencer.
Maman pieuvre : En effet...
Goering : L'autre jour, je suis arrivée à la maison, et il y avait un bout de plancher qui n'était pas protégé par une couverture, j'ai presque fait une syncope.
Oui, oui, elle a dit le mot syncope.
Maman pieuvre, trouvant qu'elle retrouvait peu à peu la Goering qu'elle connaissait : Ah... mais sans vouloir vous décourager, ça peut prendre des MOIS avant que la poussière ne retombe complètement. Pendant des mois la poussière de sablage va entrer dans les armoires et dans chaque petite fissure...
Goering : Je suis tout le temps en train de suivre les employés partout dans la maison pour qu'ils fassent attention, je ramasse derrière eux, je surveille les travaux de près (vraiment?????), je fais reprendre des choses, tout ça m'a épuisée.
Elle doit être la pire employeure. J'espère que les travailleurs sont bien payés, surtout la pauvre chef de projet...
Maman pieuvre : Bon, est-ce que ça achève tout ça?
Goering : Il doit rester encore 2 semaines. Mais je sens que ce n'est pas fini. Ce matin j'ai utilisé ma nouvelle douche pour la première fois. Et elle craque.
Maman pieuvre : Peut-être parce qu'elle est neuve?
Goering : Non, ce n'est pas normal. Je vais la faire vérifier de nouveau.
Et elle tourne les talons pour se diriger vers son bureau. J'étais essouflée.
Finalement, j'aime mieux qu'elle me surveille au bureau que dans ses quartiers personnels!
mardi 15 février 2011
mercredi 9 février 2011
Retour d'Europe
L'Homme est revenu de son périple samedi avec quelques boîtes de chocolats belges... miam miam et, pour Petit Monsieur, un ensemble short-chandail de soccer (football) de l'Arsenal dont il était allé voir un match à Londres. Fillette a hérité de jolies boucles d'oreilles en forme de cupcakes très appétissants.
J'ai attendu des anecdotes pendants deux semaines, me disant qu'il était trop occupé pour m'en parler. J'avais hâte de savoir comment ça s'était passé.
À ma grande déception, il ne s'est rien passé qui mérite d'être rapporté ici, sauf en Belgique (lecteurs français, vous serez heureux de passer votre tour enfin!!)
Après une longue et dure journée à Bruxelles, l'Homme était attendu chez l'ambassadeur (rien de moins!!!) pour un cocktail.
Avec quelques collèges, il décide d'utiliser l'heure libre avant le cocktail pour aller manger une excellente portion de frites dans un café ou un pub ou je ne sais trop pas trop loin. Le tout, évidemment, accompagné d'une bière belge.
Premièrement, il fallait trouver un endroit où il pouvait commander quelque chose de léger et de rapide et dont le menu comportait des frites. Car il semble que les frites soient bonnes en Belgique. Surtout chez Antoine, paraît-il.
Après quelques recherches (pas trop longtemps car ils ne disposaient que d'une heure), ils s'installent à une table je ne sais plus trop où, mais près de la Grand-Place.
Garçon : Oui?
L'Homme : Une bière et une portion de frites svp.
Garçon : Impossible.
L'Homme : ???
Garçon : Vous ne pouvez pas commander une portion de frites seule.
L'Homme, qui, comme une femme enceinte, avait BESOIN de ses frites : Bon, si on prend un croque-monsieur pour la table, est-ce que ça serait ok?
Garçon : Vous pouvez prendre un croque-monsieur si vous le désirez, mais ça ne vient pas avec des frites.
L'Homme, confus : Mais...
Garçon : Si vous voulez des frites, il faut les commander séparément.
L'Homme, croyant qu'on se moque de lui : C'est ça que j'ai fait en entrant! J'ai commandé des frites seulement!
Garçon : Vous pouvez commander des frites si vous commandez un plat, mais les frites sont à part. Vous ne pouvez pas commander une portion de frites seulement.
Voyant à quel point c'était compliqué manger des frites avec leur bière, les comparses ont quitté les lieux pour se diriger vers l'ambassade où ils ont été reçus avec des petite bouchées presqu'infectes.
Qui a dit que les délégués à l'étranger vivaient comme des rois?
J'ai attendu des anecdotes pendants deux semaines, me disant qu'il était trop occupé pour m'en parler. J'avais hâte de savoir comment ça s'était passé.
À ma grande déception, il ne s'est rien passé qui mérite d'être rapporté ici, sauf en Belgique (lecteurs français, vous serez heureux de passer votre tour enfin!!)
Après une longue et dure journée à Bruxelles, l'Homme était attendu chez l'ambassadeur (rien de moins!!!) pour un cocktail.
Avec quelques collèges, il décide d'utiliser l'heure libre avant le cocktail pour aller manger une excellente portion de frites dans un café ou un pub ou je ne sais trop pas trop loin. Le tout, évidemment, accompagné d'une bière belge.
Premièrement, il fallait trouver un endroit où il pouvait commander quelque chose de léger et de rapide et dont le menu comportait des frites. Car il semble que les frites soient bonnes en Belgique. Surtout chez Antoine, paraît-il.
Après quelques recherches (pas trop longtemps car ils ne disposaient que d'une heure), ils s'installent à une table je ne sais plus trop où, mais près de la Grand-Place.
Garçon : Oui?
L'Homme : Une bière et une portion de frites svp.
Garçon : Impossible.
L'Homme : ???
Garçon : Vous ne pouvez pas commander une portion de frites seule.
L'Homme, qui, comme une femme enceinte, avait BESOIN de ses frites : Bon, si on prend un croque-monsieur pour la table, est-ce que ça serait ok?
Garçon : Vous pouvez prendre un croque-monsieur si vous le désirez, mais ça ne vient pas avec des frites.
L'Homme, confus : Mais...
Garçon : Si vous voulez des frites, il faut les commander séparément.
L'Homme, croyant qu'on se moque de lui : C'est ça que j'ai fait en entrant! J'ai commandé des frites seulement!
Garçon : Vous pouvez commander des frites si vous commandez un plat, mais les frites sont à part. Vous ne pouvez pas commander une portion de frites seulement.
Voyant à quel point c'était compliqué manger des frites avec leur bière, les comparses ont quitté les lieux pour se diriger vers l'ambassade où ils ont été reçus avec des petite bouchées presqu'infectes.
Qui a dit que les délégués à l'étranger vivaient comme des rois?
dimanche 30 janvier 2011
Une journée douce-amère
Aujourd'hui avaient lieu les finales régionales de plongeon. Si Petit Monsieur se classait dans les 2 premiers de sa catégorie, il allait participer aux Jeux du Quében en mars. Pour mes lecteurs européens, les Jeux du Québec sont comme les Olympiques pour les jeunes, avec cérémonies d'ouverture et de clôture, médailles, tous les jeunes dorment sur place pendant la semaine comme au village olympique, etc.
L'Homme, en Europe, m'envoie un courriel 15 minutes avant le début de la compétition. Il est 22 h à Londres. Il veut que je lui écrive quel plongeon fait chaque plongeur et les notes de chacun. Comme je veux regarder la compétition et non mon blackberry, je ne fais que lui envoyer les notes de Petit Monsieur. Et aujourd'hui, c'était sévère.
Il a 8 ans et est dans la catégorie des 8 à 11 ans.
Petit Monsieur n'avait que de 6 et des 6,5. C'étaient les juges de la Fédération de plongeon. Ouf.
Il avait 3 plongeons obligatoires et 2 de son choix à effectuer.
Les juges compilent les notes. Et voici venu le temps de la remise des médailles. Sa catégorie est appelée en dernier.
Petit Monsieur a remporté l'or.
Il représentera notre région aux Jeux du Québec. À 8 ans.
Même lui a peine à le croire.
J'écris ça en vitesse à l'Homme, il est ému sur son continent lointain.
Et pendant que j'applaudis, pendant que je suis pleine d'une fierté immense, j'ai tellement de chagrin.
Parce que les Jeux ont lieu la semaine même où l'Homme et moi allons en voyage pour ses 40 ans.
C'est prévu depuis des mois. On a fait exprès pour partir pendant la semaine de congé des enfants pour qu'ils puissent aller chez ma mère. Je n'aurais jamais pensé que mon fils irait aux Jeux du Québec en même temps.
On n'y sera pas, nous, ses parents, qui sommes les plus fiers de lui, qui l'encourageons toujours dans son sport. C'est sa première grande expérience et nous ne pourrons la partager avec lui.
Bien sûr, il aura plein de supporters, mes parents, sa cousine, peut-être aussi des amis. Je sais qu'il sera bien entouré et qu'il aura tout plein d'encouragements. Mais quand même.
Je rate un moment très important de sa vie. De sur mon île, je vais penser à lui très fort.
J'espère qu'il ne m'en voudra pas de ne pas avoir été là.
L'Homme, en Europe, m'envoie un courriel 15 minutes avant le début de la compétition. Il est 22 h à Londres. Il veut que je lui écrive quel plongeon fait chaque plongeur et les notes de chacun. Comme je veux regarder la compétition et non mon blackberry, je ne fais que lui envoyer les notes de Petit Monsieur. Et aujourd'hui, c'était sévère.
Il a 8 ans et est dans la catégorie des 8 à 11 ans.
Petit Monsieur n'avait que de 6 et des 6,5. C'étaient les juges de la Fédération de plongeon. Ouf.
Il avait 3 plongeons obligatoires et 2 de son choix à effectuer.
Les juges compilent les notes. Et voici venu le temps de la remise des médailles. Sa catégorie est appelée en dernier.
Petit Monsieur a remporté l'or.
Il représentera notre région aux Jeux du Québec. À 8 ans.
Même lui a peine à le croire.
J'écris ça en vitesse à l'Homme, il est ému sur son continent lointain.
Et pendant que j'applaudis, pendant que je suis pleine d'une fierté immense, j'ai tellement de chagrin.
Parce que les Jeux ont lieu la semaine même où l'Homme et moi allons en voyage pour ses 40 ans.
C'est prévu depuis des mois. On a fait exprès pour partir pendant la semaine de congé des enfants pour qu'ils puissent aller chez ma mère. Je n'aurais jamais pensé que mon fils irait aux Jeux du Québec en même temps.
On n'y sera pas, nous, ses parents, qui sommes les plus fiers de lui, qui l'encourageons toujours dans son sport. C'est sa première grande expérience et nous ne pourrons la partager avec lui.
Bien sûr, il aura plein de supporters, mes parents, sa cousine, peut-être aussi des amis. Je sais qu'il sera bien entouré et qu'il aura tout plein d'encouragements. Mais quand même.
Je rate un moment très important de sa vie. De sur mon île, je vais penser à lui très fort.
J'espère qu'il ne m'en voudra pas de ne pas avoir été là.
jeudi 20 janvier 2011
Patience...
Je suis silencieuse cette semaine, pas grand chose qui se passe dans ma vie... mais tenez bon, l'Homme repart pour Paris lundi!
De croustillantes anecdotes parisiennes à l'horizon, avec un sérieux risque d'anecdotes anglaises parce qu'il terminera son voyage à Londres!
Patience!!!
De croustillantes anecdotes parisiennes à l'horizon, avec un sérieux risque d'anecdotes anglaises parce qu'il terminera son voyage à Londres!
Patience!!!
jeudi 13 janvier 2011
La preuve
mercredi 12 janvier 2011
Comédie d'erreurs
Nous revenons d'une superbe semaine au Mexique.
C'est toujours trop court.
Au lieu du voyage sans heurts auquel nous sommes habitués, plusieurs anecdotes sont venues pimenter celui-ci.
Avant de partir, je demande aux enfants de préparer leur sac à dos pour l'avion. Ils avaient comme consigne de le remplir de jeux, de livres et d'autres produits susceptibles de les tenir occupés pendant le vol de 4,5 heures.
Arrivés à l'aéroport, on passe la sécurité. Tout à coup, je vois la préposée aux rayons-x appeler son collègue. Finalement ils étaient 3 personnes qui chuchotaient en regardant leur écran pendant que les sacs à dos étaient sous le radar.
J'avais, dans mon sac, toute une panoplie de collations et de jus à cause du diabète de Fillette.
Préposée : Interdit d'apporter des liquides.
Maman pieuvre : Ma fille est diabétique, j'ai une lettre de l'hôpital pour enfants à ce sujet.
Je sors la lettre de mon sac et la tend à la préposée. La lettre stipule que j'ai le droit de transporter de la bouffe, des liquides, les médicaments, des aiguilles, de seringues etc. Notez que ce qui a dérangé la préposée n'était pas que mon sac était plein de seringues, mais qu'il contenait 3 boîtes de jus et des petites salades de fruits. Elle me redonne ma lettre et je peux reprendre mon sac. Elle passe les autres sacs sous le radar. Et re-consultation avec les collègues.
Préposée : Nous devons fouiller ce sac.
Maman pieuvre : Ah bon.
Devant tout le monde, ils nous prennent à part, mettent des GANTS de latex et s'empressent de fouiller le sac de Fillette. Je me demandais vraiment ce qu'ils y trouveraient.
La préposée sort un étui à crayons du sac. Elle l'ouvre. Imaginez-vous que pour passer le temps, Fillette avait décidé d'apporter non pas une, mais DEUX paires de ciseaux pour bricoler.
La préposée confisque les ciseaux. Fillette, indignée, me regardait sans comprendre. Je lui explique les règlements en vigueur depuis le 11 septembre 2001.
L'Homme, s'adressant à la préposée : Est-ce qu'on peut récupérer les ciseaux plus tard?
La préposée : On peut les envoyer aux objets perdus, mais il y a des frais à payer.
Maman pieuvre : Ok, on laisse faire.
Fillette : Mes ciseaux!
Maman pieuvre : On ne paiera pas des frais pour récupérer deux paires de ciseaux pour enfants. On en achètera d'autres.
Après une heure de retard, l'avion prend finalement son envol.
Arrivés au Mexique, il fait beau et chaud!! On s'amuse allègrement pendant 4 jours. Le 5e jour, les enfants veulent encore une fois aller se baigner dans la mer chaude. L'Homme décide de venir avec nous et de faire de la plongée en apnée près du rivage. Cinq minutes plus tard, il revient me voir (je suis dans l'eau jusqu'aux genoux), la main fermée. Il ouvre la main et à l'intérieur se trouvait... un hippocampe!!! Wow. Je m'empresse de prendre une photo avant qu'il ne le remette à la mer.
Quelques minutes plus tard, je regardais les enfants jouer devant moi et je l'ai vue. Au ralenti. Comme dans les films. Ma caméra a glissé de mes mains ointes de crème solaire pour tomber à mes pieds dans le fond de la mer. Je la voyais sur le sable dans un pied d'eau. Je la prends, j'essaie de l'ouvrir. Nada.
L'Homme n'était pas impressionné.
Je n'étais pas très fière.
Heureusement, Fillette a pu prendre quelques photos avec son ipod touch. Je ne sais pas si ma carte-mémoire est endommagée. Je vais vérifier ça ce soir. Disons que ça se pourrait qu'on ait peu de souvenirs de ce voyage.
Pendant la dernière journée, j'étais encore avec les enfants à la mer. Je ne sais pas ce qui est arrivé, mais j'en suis sortie avec une grosse bosse rouge sur la cuisse. Aujourd'hui, c'est rouge et chaud et enflé. Peut-être une bestiole m'a piquée, peut-être un poisson (et ils étaient nombreux!!) m'a mordue, peut-être un tentacule m'a frôlée. Bref, j'ai une bosse presqu'aussi grosse que mon poing. Je la surveille de près, pour m'assurer qu'elle ne grossit pas. J'espère que je n'aurai pas besoin d'aller chez le médecin pour ça.
En partant du Mexique, à l'aéroport, on passe la sécurité. Et re-pas le droit de liquide dans les avions. J'explique la situation en espagnol. Je brandis ma lettre haut et fort. La bitch euh la préposée me regarde en pleine face et me dit je ne comprends pas la lettre. Le jus et la salade de fruits ce ne sont pas des médicaments. Et elle confisque le tout. Je réexplique la situation à grands coups de Mi hija es diabética, necessita comer y beber todo el dia, blablabla. Rien à faire. J'étais tellement frustrée. Elle a préféré que j'embarque dans l'avion avec des aiguilles et des seringues qu'avec deux petits jus. Elle aurait mérité que je prenne le pilote en otage avec une seringue d'insuline.
On arrive à la maison hier soir vers 22 h. Six messages sur le répondeur. Le 5e, c'est le supérieur de l'Homme. Il lui dit qu'il a un message personnel à lui faire, qu'il aimait mieux lui laisser sur le répondeur au lieu qu'il apprenne la nouvelle brutalement. Une de ses connaissances s'est fait assassiner au début de l'année!!!! Le service funèbre a eu lieu pendant que nous étions partis. Il s'est fait poignarder par une jeune sans-abri près de chez lui. 18 coups de couteau.
On se regardait dans le salon, la bouche grande ouverte. Il avait dans la jeune quarantaine. L'Homme était déjà allé voir des matchs de hockey avec lui, il lui parlait à tous les jours. Quel drame. Un retour à la maison un peu macabre.
À part ces quelques péripéties, tout s'est bien passé et on a eu une superbe semaine. Chaude et ensoleillée. Comme on les aime!
C'est toujours trop court.
Au lieu du voyage sans heurts auquel nous sommes habitués, plusieurs anecdotes sont venues pimenter celui-ci.
Avant de partir, je demande aux enfants de préparer leur sac à dos pour l'avion. Ils avaient comme consigne de le remplir de jeux, de livres et d'autres produits susceptibles de les tenir occupés pendant le vol de 4,5 heures.
Arrivés à l'aéroport, on passe la sécurité. Tout à coup, je vois la préposée aux rayons-x appeler son collègue. Finalement ils étaient 3 personnes qui chuchotaient en regardant leur écran pendant que les sacs à dos étaient sous le radar.
J'avais, dans mon sac, toute une panoplie de collations et de jus à cause du diabète de Fillette.
Préposée : Interdit d'apporter des liquides.
Maman pieuvre : Ma fille est diabétique, j'ai une lettre de l'hôpital pour enfants à ce sujet.
Je sors la lettre de mon sac et la tend à la préposée. La lettre stipule que j'ai le droit de transporter de la bouffe, des liquides, les médicaments, des aiguilles, de seringues etc. Notez que ce qui a dérangé la préposée n'était pas que mon sac était plein de seringues, mais qu'il contenait 3 boîtes de jus et des petites salades de fruits. Elle me redonne ma lettre et je peux reprendre mon sac. Elle passe les autres sacs sous le radar. Et re-consultation avec les collègues.
Préposée : Nous devons fouiller ce sac.
Maman pieuvre : Ah bon.
Devant tout le monde, ils nous prennent à part, mettent des GANTS de latex et s'empressent de fouiller le sac de Fillette. Je me demandais vraiment ce qu'ils y trouveraient.
La préposée sort un étui à crayons du sac. Elle l'ouvre. Imaginez-vous que pour passer le temps, Fillette avait décidé d'apporter non pas une, mais DEUX paires de ciseaux pour bricoler.
La préposée confisque les ciseaux. Fillette, indignée, me regardait sans comprendre. Je lui explique les règlements en vigueur depuis le 11 septembre 2001.
L'Homme, s'adressant à la préposée : Est-ce qu'on peut récupérer les ciseaux plus tard?
La préposée : On peut les envoyer aux objets perdus, mais il y a des frais à payer.
Maman pieuvre : Ok, on laisse faire.
Fillette : Mes ciseaux!
Maman pieuvre : On ne paiera pas des frais pour récupérer deux paires de ciseaux pour enfants. On en achètera d'autres.
Après une heure de retard, l'avion prend finalement son envol.
Arrivés au Mexique, il fait beau et chaud!! On s'amuse allègrement pendant 4 jours. Le 5e jour, les enfants veulent encore une fois aller se baigner dans la mer chaude. L'Homme décide de venir avec nous et de faire de la plongée en apnée près du rivage. Cinq minutes plus tard, il revient me voir (je suis dans l'eau jusqu'aux genoux), la main fermée. Il ouvre la main et à l'intérieur se trouvait... un hippocampe!!! Wow. Je m'empresse de prendre une photo avant qu'il ne le remette à la mer.
Quelques minutes plus tard, je regardais les enfants jouer devant moi et je l'ai vue. Au ralenti. Comme dans les films. Ma caméra a glissé de mes mains ointes de crème solaire pour tomber à mes pieds dans le fond de la mer. Je la voyais sur le sable dans un pied d'eau. Je la prends, j'essaie de l'ouvrir. Nada.
L'Homme n'était pas impressionné.
Je n'étais pas très fière.
Heureusement, Fillette a pu prendre quelques photos avec son ipod touch. Je ne sais pas si ma carte-mémoire est endommagée. Je vais vérifier ça ce soir. Disons que ça se pourrait qu'on ait peu de souvenirs de ce voyage.
Pendant la dernière journée, j'étais encore avec les enfants à la mer. Je ne sais pas ce qui est arrivé, mais j'en suis sortie avec une grosse bosse rouge sur la cuisse. Aujourd'hui, c'est rouge et chaud et enflé. Peut-être une bestiole m'a piquée, peut-être un poisson (et ils étaient nombreux!!) m'a mordue, peut-être un tentacule m'a frôlée. Bref, j'ai une bosse presqu'aussi grosse que mon poing. Je la surveille de près, pour m'assurer qu'elle ne grossit pas. J'espère que je n'aurai pas besoin d'aller chez le médecin pour ça.
En partant du Mexique, à l'aéroport, on passe la sécurité. Et re-pas le droit de liquide dans les avions. J'explique la situation en espagnol. Je brandis ma lettre haut et fort. La bitch euh la préposée me regarde en pleine face et me dit je ne comprends pas la lettre. Le jus et la salade de fruits ce ne sont pas des médicaments. Et elle confisque le tout. Je réexplique la situation à grands coups de Mi hija es diabética, necessita comer y beber todo el dia, blablabla. Rien à faire. J'étais tellement frustrée. Elle a préféré que j'embarque dans l'avion avec des aiguilles et des seringues qu'avec deux petits jus. Elle aurait mérité que je prenne le pilote en otage avec une seringue d'insuline.
On arrive à la maison hier soir vers 22 h. Six messages sur le répondeur. Le 5e, c'est le supérieur de l'Homme. Il lui dit qu'il a un message personnel à lui faire, qu'il aimait mieux lui laisser sur le répondeur au lieu qu'il apprenne la nouvelle brutalement. Une de ses connaissances s'est fait assassiner au début de l'année!!!! Le service funèbre a eu lieu pendant que nous étions partis. Il s'est fait poignarder par une jeune sans-abri près de chez lui. 18 coups de couteau.
On se regardait dans le salon, la bouche grande ouverte. Il avait dans la jeune quarantaine. L'Homme était déjà allé voir des matchs de hockey avec lui, il lui parlait à tous les jours. Quel drame. Un retour à la maison un peu macabre.
À part ces quelques péripéties, tout s'est bien passé et on a eu une superbe semaine. Chaude et ensoleillée. Comme on les aime!
vendredi 31 décembre 2010
Le Boycott
Nous partons en voyage bientôt. Comme je suis très prévoyante, je débarque chez le nettoyeur avec les complets de l'Homme pour qu'il ait des vêtements à porter à son retour du Mexique. Le nettoyeur ferme à 16 h.
Une femme en sort à 15 h 59 avec ses vêtements pressés sous le bras. J'entre en même temps qu'elle sort.
Une jeune préposée blasée aux cheveux gras me lance un regard noir.
Préposée blasée : On est fermés.
Maman pieuvre : Il est moins une!
Préposée blasée : Ma caisse est fermée.
Maman pieuvre : Je viens juste déposer des vêtements, je ne viens rien chercher.
Préposée blasée, s'impatientant : Je peux pas laisser vos vêtements comme ça partout sur le comptoir!!!
Maman pieuvre, tenant son bout : Ben tu les prends et tu les mets dans un panier, comme d'habitude...
Préposée blasée : Il est 16 h, je dois fermer ma caisse.
Maman pieuvre, puissante détective : Ah! Donc ta caisse n'est pas encore fermée!
Préposée blasée, bredouillant : Euh, on est fermés madame. Revenez une autre fois.
Maman pieuvre : Allez, je suis entrée et la porte était débarrée, une cliente sortait, il restait un peu de temps! C'est pas comme si j'avais cogné dans la vitre d'une porte barrée pour que tu me laises entrer!
La préposée blasée se croise les bras.
Furieuse, je prends mon tas de vêtements et je dis :
- Bon, je vais aller ailleurs.
Aie. Cette fille court à sa perte.
Premièrement, c'est un nouveau commerce. Quelle belle façon d'attirer les clients!
Deuxièmement, quand je travaillais des des commerces, moi, combien de fois ai-je fermé un peu plus tard pour des petites dames qui hésitaient entre deux modèles de pantalons?
Ça s'appelle du service à la clientèle!!!
Et dans ce cas-ci, l'heure de la fermeture n'était pas passée!!
Le client n'a-t-il plus jamais raison???
Je suis allée porter les vêtements à 5 minutes de là (en plus, ils ont de la concurrence très très près).
Le lendemain, je reviens chez moi et j'avais un message sur mon répondeur. Une voix de femme un peu âgée, un peu faible et chevrottante.
- Oui, euh, c'est le nettoyeur, je crois que c'est vous qui êtes venue porter des vêtements à 4 h piles et on les a refusés, je suis vraiment désolée, pouvez-vous me rappeler svp?
Je ne sais pas comment la gérante ou la propriétaire a eu vent de l'incident, ce n'est certainement pas la préposée blasée qui s'en est vantée!!
Je n'ai pas rappelé. Ça ne me tentait pas qu'elle essaie d'arranger la situation et que je sois obligée d'aller porter mes vêtements là et d'affronter l'air bête de la préposée blasée qui a dû avoir des remontrances à cause de moi.
Tant pis.
Il y en a un autre à deux coins de rue.
Et je ferai le petit détour. Parole de cliente insatisfaite!
Une femme en sort à 15 h 59 avec ses vêtements pressés sous le bras. J'entre en même temps qu'elle sort.
Une jeune préposée blasée aux cheveux gras me lance un regard noir.
Préposée blasée : On est fermés.
Maman pieuvre : Il est moins une!
Préposée blasée : Ma caisse est fermée.
Maman pieuvre : Je viens juste déposer des vêtements, je ne viens rien chercher.
Préposée blasée, s'impatientant : Je peux pas laisser vos vêtements comme ça partout sur le comptoir!!!
Maman pieuvre, tenant son bout : Ben tu les prends et tu les mets dans un panier, comme d'habitude...
Préposée blasée : Il est 16 h, je dois fermer ma caisse.
Maman pieuvre, puissante détective : Ah! Donc ta caisse n'est pas encore fermée!
Préposée blasée, bredouillant : Euh, on est fermés madame. Revenez une autre fois.
Maman pieuvre : Allez, je suis entrée et la porte était débarrée, une cliente sortait, il restait un peu de temps! C'est pas comme si j'avais cogné dans la vitre d'une porte barrée pour que tu me laises entrer!
La préposée blasée se croise les bras.
Furieuse, je prends mon tas de vêtements et je dis :
- Bon, je vais aller ailleurs.
Aie. Cette fille court à sa perte.
Premièrement, c'est un nouveau commerce. Quelle belle façon d'attirer les clients!
Deuxièmement, quand je travaillais des des commerces, moi, combien de fois ai-je fermé un peu plus tard pour des petites dames qui hésitaient entre deux modèles de pantalons?
Ça s'appelle du service à la clientèle!!!
Et dans ce cas-ci, l'heure de la fermeture n'était pas passée!!
Le client n'a-t-il plus jamais raison???
Je suis allée porter les vêtements à 5 minutes de là (en plus, ils ont de la concurrence très très près).
Le lendemain, je reviens chez moi et j'avais un message sur mon répondeur. Une voix de femme un peu âgée, un peu faible et chevrottante.
- Oui, euh, c'est le nettoyeur, je crois que c'est vous qui êtes venue porter des vêtements à 4 h piles et on les a refusés, je suis vraiment désolée, pouvez-vous me rappeler svp?
Je ne sais pas comment la gérante ou la propriétaire a eu vent de l'incident, ce n'est certainement pas la préposée blasée qui s'en est vantée!!
Je n'ai pas rappelé. Ça ne me tentait pas qu'elle essaie d'arranger la situation et que je sois obligée d'aller porter mes vêtements là et d'affronter l'air bête de la préposée blasée qui a dû avoir des remontrances à cause de moi.
Tant pis.
Il y en a un autre à deux coins de rue.
Et je ferai le petit détour. Parole de cliente insatisfaite!
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